Relevés topographiques de la ligne ferroviaire Digne-les-Bain / Nice

Au cours de la deuxième moitié de l’année 2024, les équipes de TTGE Paris ont réalisé une série de relevés topographiques détaillés sur la ligne ferroviaire reliant Digne-les-Bains à Nice (151 km).

Le contexte d'intervention de TTGE

Cette ligne est exploitée par la régie des Transports du PACA (RRT PACA), et intégrée au réseau de transport « CP Zou ! », est composée d’une vingtaine de ligne de bus et d’une ligne ferroviaire. L'opération entreprise par les équipes de TTGE est destinée à accompagner l’entretien et les rénovations de cette ligne ferroviaire, ainsi que de son matériel roulant.

Pour ce faire, des études de gabarit sont à réaliser sur l’ensemble de la ligne, dans le but de vérifier que les nouvelles rames ne viennent pas heurter quelconques obstacles (reliefs et variations du terrain, ou les structures de tunnels).

Les missions de TTGE sur le terrain

Les interventions ont été planifiées de manière stratégique selon les contraintes de sécurité et de logistique, notamment les interventions de nuit, mais aussi pour faciliter la coopération avec les équipes et personnels RRT (Régie Régionale des transports du PACA).

Au préalable du passage du RIEGL en novembre 2024, des points de référence ont été positionnés, afin de stabiliser et d'assurer les acquisitions du scanner dynamique, ou encore garantir la précision des relevés :

  • Dans les tunnels de plus de 500m notamment le Tunnel de Chabrières ;
  • Sur 32 zones réparties le long du tracé, par scanner statique pendant 2 semaines avec un RTC360.

À partir de mi-novembre, les premiers relevés ont été réalisés de Nice à Saint-André-les-Alpes (105km), puis de Digne-les-Bains à Barrème (31km).

Une des principales difficultés reposait sur le relevé du tronçon Digne-les-Bains – Saint-André-les-Alpes, effectué à l'aide d'un chariot GEDO pendant une semaine. Ces 15 kilomètres restants à mesurer, répartis sur 4 zones, étaient particulièrement critiques pour l'étude du gabarit des trains, d'autant plus que ce tronçon n'est actuellement pas exploité en raison de l'effondrement du tunnel de Moriez en 2019, actuellement en cours de réhabilitation.